Guide

Organiser une activité de sensibilisation

Activités de sensibilisation dans votre établissement

Pour donner vie à Oh Ouiii et créer de l’engouement autour du projet, on vous propose quelques activités d’intervention ludiques, originales et festives.

Comme le projet souligne les bons coups, les activités proposées s’inscrivent dans cet esprit de célébration. À travers nos activités, on souhaite répondre aux objectifs du projet en rejoignant les étudiant·e·s directement dans leur environnement physique.

Certaines activités sont plus passives et autoportantes tandis que d’autres misent sur la proximité et l’échange entre étudiant·e·s et av

Cartes de souhaits

Les cartes de souhaits sont des dépliants qui mettent en lumière d’autres bons coups du projet qui ne se retrouvent pas nécessairement dans les affiches. Elles sont donc complémentaires!

Le format festif qui fait un lien avec la thématique du projet rappelle que chaque geste positif qu’on prend pour sa santé sexuelle mérite d’être célébré.

À l’intérieur de chaque carte, on retrouve un code QR que les étudiant·e·s peuvent numériser avec leur téléphone pour accéder directement à la description du « bon coup » sur le site web d’Oh ouiii et y retrouver plus de détails et de trucs concrets

Comment utiliser les cartes de souhaits ?

Les cartes peuvent être distribuées et placées un peu partout dans l'établissement :

  • sur les tables de la cafétéria;
  • dans l’agora;
  • dans les toilettes, sur les tables ou au comptoir du café étudiant;
  • sur les babillards;
  • dans vos bureaux;
  • dans la salle d’attente du service aux étudiant·e·s;
  • etc.

Il y a deux manières de les distribuer :

  1. En les déposant sur une surface horizontale (p. ex. : une table, un bureau ou un comptoir);
  2. En les accrochant à une surface verticale (p. ex. : un mur) N’hésitez pas à être créatif·ve·s dans vos emplacements pour créer une sorte de « chasse aux bons coups » dans votre établissement!

Cette initiative est simple à mettre en place et demande peu de préparation ou de ressources. Comme il s’agit d’un outil plus discret et passif, les cartes permettent aussi de rejoindre les étudiant·e·s qui sont plus timides ou introverti·e·s et qui pourraient hésiter à participer à des activités d’intervention plus engageantes (quiz, jeu).

Nous mettons à votre disposition 10 cartes de souhaits.

Nos cartes de souhaits sont au format 10 x 8 pouces lorsqu’elles sont ouvertes, soit 5 x 8 pouces lorsqu’elles sont fermées.

1. Imprimez les cartes

  • Téléchargez les fichiers.
  • Utilisez un papier cartonné (support plus rigide, mais qui se plie bien).
  • Imprimez les cartes recto verso sur un format légèrement plus grand afin de respecter le fond perdu (bleed). On recommande un format standard de 11 x 17 pouces.
  • Découpez les cartes au format final en suivant les lignes de coupe sur la feuille imprimée.

Pliez les cartes

  • Pliez au milieu (sur le côté long) pour obtenir le format fermé.
  • Le format final fermé devrait être de 5 x 8 pouces.

💡 Astuce : pour un rendu net, des couleurs fidèles et un pliage précis, nous vous recommandons vivement d’utiliser un service d’impression professionnel. La découpe et le pliage sont souvent inclus.

Jeu interactif

Description

Hébergé sur le site web de Oh ouiii, ce jeu prend la forme d'un récit immersif de type « jeu dont vous êtes le héros ou l'héroïne ». Les joueur·euse·s doivent se mettre dans la peau d'un personnage et prendre ses décisions lorsqu'un dilemme s'impose.

Au fil des péripéties, des enjeux liés à l’utilisation du condom et au dépistage des ITSS amènent le personnage à se questionner sur les bonnes actions à poser. À la fin de chaque chapitre, le ou la joueur·euse a 2 options et doit faire un choix. À partir du chapitre 5, les décisions à prendre concernent la santé sexuelle. Chaque choix impacte le déroulement de l’histoire.

Jouer en groupe ou en solo

En groupe
La majorité décide, grâce à un système de vote en temps réel. Les écarts entre les votes révèlent souvent des zones grises, parfaites pour ouvrir la discussion sur les pratiques sexuelles.

En solo
L’histoire se construit entièrement à partir des choix de la personne joueuse.

Durée

Environ 8 à 10 minutes. Assez court pour accrocher, assez riche pour faire réfléchir. Parfait pour jouer lors d’une pause de cours!

Pourquoi utiliser cette activation?

Le jeu interactif permet d’aborder la santé sexuelle de façon immersive, réaliste et participative. En suivant une histoire en contexte festif, les participant·e·s peuvent se projeter dans la situation, et réfléchir à leurs propres réflexes et décisions en matière de protection et de dépistage. Le but est surtout de célébrer les bons coups, même à travers des décisions qui ne sont pas sans risques pour sa santé sexuelle, dans une approche de réduction des méfaits.

Animation du jeu

En tant qu’animateur·trice, assurez-vous d’avoir un écran bien visible pour diffuser le jeu. Chaque participant·e doit avoir un téléphone cellulaire.

Pour commencer, choisissez l’option « Jouer en groupe » et lisez attentivement les instructions. Un code QR s’affiche ensuite à l’écran : les joueur·euse·s doivent le scanner pour rejoindre la partie.

Une fois le code QR numérisé, une pastille indiquant le nombre de joueur·euse·s connecté·e·s apparait en haut à droite de l’écran. Quand tout le monde est prêt, cliquez sur le bouton « Démarrer » pour lancer la partie.

Pour rendre l’expérience plus vivante, vous pouvez lire l’histoire à voix haute.

Intégrer l’activité dans votre établissement

Option 1
Le jeu peut être présenté à une classe.

Option 2
Le jeu peut être présenté à des petits groupes d’étudiant·e·s lors d’un évènement. Installez un kiosque dans un endroit stratégique et animé du cégep, puis invitez les étudiant·e·s à jouer entre ami·e·s. Vous pouvez utiliser un écran ou un téléviseur afin d’afficher le jeu : plus l’écran est grand, meilleure sera la lisibilité.

Explications des finalités

Les trajectoires possibles du jeu interactif mènent à huit différentes finalités. Chaque finalité ouvre des discussions sur différents sujets et poursuit des objectifs informatifs différents.

Finalité 1

« Tu vas voir Maëlle pour savoir si elle a une réserve de capotes cachée quelque part. »

1. Ce n’est pas gênant de vouloir prendre soin de sa santé sexuelle.

Développer l’aisance à demander des condoms aux autres, même à des personnes qu’on connait peu, en reconnaissant que ce geste contribue non seulement à sa propre protection, mais aussi à normaliser les discussions sur la santé sexuelle. Oser en parler ou en demander aide à briser les tabous et envoie le message qu’il n’y a rien de gênant à prendre soin de soi et des autres.

2. Reconnaitre l’importance de rendre les condoms accessibles, autant pour soi que pour les autres, en tenant compte que certain·e·s peuvent rencontrer des obstacles pour s’en procurer ou en garder sur soi.

Les relations sexuelles ne sont pas toujours prévues d’avance, surtout en contexte festif, alors avoir des condoms chez soi, quand on reçoit, c’est une belle façon de prendre soin de son monde. Mettre un bol de condoms dans la salle de bain, par exemple, envoie un message clair : la santé sexuelle, c’est une responsabilité partagée, pas juste individuelle.

3. Adopter le réflexe de vérifier la date de péremption des condoms ou voir si le condom est encore en bon état.

En avoir sous la main, c’est essentiel, mais s’ils sont expirés, leur efficacité en matière de protection diminue considérablement.

4. Limiter l’utilisation de condoms aromatisés au sexe oral, parce que leur utilisation pour la pénétration vaginale peut entrainer de l’irritation ou des infections, en raison des sucres ou aromes qu’ils contiennent.

Finalité 2

« Vous décidez de vous revoir dès le lendemain : un pique-nique au parc (juste en face de chez toi… juste en face d’une boîte de condoms pleine… yé!). »

1. Reconnaitre que, dans le feu de l’action, on peut avoir l’impression que rien ne peut nous atteindre, mais prendre un moment pour parler de dépistage et réfléchir aux risques, c’est se donner les moyens de faire des choix plus éclairés pour sa santé sexuelle.

Choisir de ne pas aller plus loin sur le moment, ça ne gâche pas l’ambiance, c’est rediriger l’énergie et parfois même, créer de l’anticipation pour une prochaine rencontre.

2. Reconnaitre que la monogamie et le fait de ne jamais avoir eu d’ITSS ne réduisent pas les risques d’avoir une ITSS.

Finalité 3

« 5 jours plus tard. Ça fait trois nuits de suite que tu rêves que tu te fais diagnostiquer une gono par Socrate, avec des miettes de chips dans sa barbe. »

1. Reconnaitre que la monogamie et le fait de ne jamais avoir eu d’ITSS ne réduisent pas les risques d’avoir une ITSS.

2. Reconnaitre que la confiance ne remplace pas la protection, mais joue sur la perception du risque.

Se sentir en confiance avec l’autre, c’est super important pour le plaisir, mais se fier sur ce sentiment pour se protéger ou non augmente les chances de contracter ou de transmettre une ITSS.

3. Reconnaitre que même si l’idéal est d’éviter les relations sexuelles non protégées, ça peut arriver.

L’important, c’est de savoir quoi faire après une prise de risques : prendre rendez-vous pour un dépistage. Ça permet de réduire l’anxiété post-sexe et de mieux gérer les risques.

4. Partager ses résultats de dépistage, même s’ils sont positifs, sans paniquer ni se cacher.

Finalité 4

«La marche jusqu’à chez toi qui aurait dû prendre 15 minutes en prend le double… »

1. Être à l’écoute de ces signaux est une force : apprendre à écouter son corps et à poser ses limites, même si ça semble « casser l’ambiance » sur le moment, c’est en réalité s’offrir la meilleure chance de vivre une expérience détendue et agréable.

Ce qui casse vraiment l’ambiance, c’est l’inquiétude d’avoir ou de transmettre une ITSS. Pas de condom sous la main? Ce n’est pas un rendez-vous manqué, juste un moment à remettre à plus tard.

2. Reconnaitre que le sexe oral comporte aussi des risques de transmission d’ITSS.

3. Prendre conscience que le fait d’avoir déjà eu une relation sexuelle avec une personne, protégée ou non, peut fausser notre perception du risque.

Faire preuve de patience en attendant d’avoir des condoms, c’est un choix réfléchi qu’on célèbre fort. (point boni : ça ne fait qu’augmenter la tension jusqu’à la prochaine fois)

Finalité 5

« Tu te surprends à sentir tout son corps s’allumer lorsque tu lui pétris le dos et les épaules. »

1. Se rappeler qu’avoir déjà eu une relation sexuelle avec une personne, avec ou sans protection, peut fausser notre perception du risque, c’est important.

Attendre d’avoir des condoms, c’est un choix réfléchi qu’on applaudit. Bonus : ça ne fait qu’augmenter le suspense (et le plaisir!) pour la prochaine fois.

2. Faire de la masturbation à deux, c’est aussi une façon d'avoir une relation sexuelle avec quelqu’un qui élimine les risques de transmission d’ITSS, mais qui reste tout aussi excitante.

Finalité 6

« Le fait qu’il se pense autant au-dessus des ITSS te refroidit trop pour continuer. L’envie de quitter bouillonne en toi. »

1. Comprendre les risques liés aux ITSS et comment elles se transmettent, c’est pas seulement important, c’est attirant.

Quelqu’un qui est informé·e, qui prend soin de sa santé sexuelle et de celle des autres, ça envoie un gros message de respect.

2. Les ITSS ne présentent souvent aucun symptôme, ce qui peut donner une fausse impression de sécurité.

C’est pourquoi le dépistage reste la seule façon fiable de savoir si on en a une. Même quand tout semble « chill », prendre cette initiative, c’est prendre sa santé (et celle des autres) au sérieux.

Finalité 7

« T’as décidé de le croire et c’était vraiment chaud. Encore mieux que ce que tu t’étais imaginé plusieurs fois cette session. »

1. Poser des questions et évaluer les risques, c’est une façon d’avoir des relations sexuelles en meilleure connaissance de cause et se donner plus d’outils pour faire des choix éclairés.

2. Reconnaitre que même si l’idéal est de minimiser les relations sexuelles non protégées, ça peut arriver.

L’important, c’est de savoir quoi faire après une prise de risques : prendre rendez-vous pour un dépistage. Ça permet de réduire l’anxiété post-sexe et de mieux gérer les risques.

3. Les ITSS ne présentent souvent aucun symptôme, ce qui peut donner une fausse impression de sécurité.

C’est pourquoi le dépistage reste la seule façon fiable de savoir si on en a une. Même quand tout semble normal, prendre cette initiative, c’est prendre sa santé (et celle des autres) au sérieux.

Finalité 8

« C’est ce que tu pensais : son pénis recouvert d’un condom à la banane est aussi mignon qu’un dessert à la pâtisserie du coin. »

1. Reconnaitre que le sexe oral comporte aussi des risques de transmission d’ITSS, et que c’est important de poser ses limites à ce niveau.

2. Reconnaitre que le sexe oral peut aussi transmettre des ITSS, et que l’utilisation d’un condom (pour un pénis) ou d’une digue sexuelle (pour une vulve) permet de se protéger.

Les condoms à saveur sont parfaits pour le sexe oral : en plus de protéger, ils offrent un gout plus agréable que les classiques en latex.

3. Limiter l’utilisation de condoms aromatisés au sexe oral, parce que leur utilisation pour la pénétration vaginale peut entrainer de l’irritation ou des infections, en raison des sucres ou aromes qu’ils contiennent.

Quiz Oh ouiii/Oh nonnn

À venir!

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