Activités de sensibilisation dans votre établissement
Pour donner vie à Oh ouiii et créer de l’engouement autour du projet, on vous propose quelques activités d’intervention ludiques, originales et festives.
Comme le projet souligne les bons coups, les activités proposées s’inscrivent dans cet esprit de célébration. À travers nos activités, on souhaite répondre aux objectifs du projet en rejoignant les étudiant·e·s directement dans leur environnement physique.
Certaines activités sont plus passives et autonomes tandis que d’autres misent sur la proximité et l’échange entre étudiant·e·s et avec des intervenant·e·s.
Cartes de souhaits
Les cartes de souhaits sont des dépliants qui mettent en lumière d’autres bons coups du projet qui ne se retrouvent pas nécessairement dans les affiches. Elles sont donc complémentaires!
Le format festif qui fait un lien avec la thématique du projet rappelle que chaque geste positif qu’on prend pour sa santé sexuelle mérite d’être célébré.
À l’intérieur de chaque carte, on retrouve un code QR que les étudiant·e·s peuvent numériser avec leur téléphone pour accéder directement à la description du « bon coup » sur le site web d’Oh ouiii et y retrouver plus de détails et de trucs concrets
Comment utiliser les cartes de souhaits ?
Les cartes peuvent être distribuées et placées un peu partout dans l'établissement :
- sur les tables de la cafétéria;
- dans l’agora;
- dans les toilettes, sur les tables ou au comptoir du café étudiant;
- sur les babillards;
- dans vos bureaux;
- dans la salle d’attente du service aux étudiant·e·s;
- etc.
Il y a deux manières de les distribuer :
- En les déposant sur une surface horizontale (p. ex. : une table, un bureau ou un comptoir);
- En les accrochant à une surface verticale (p. ex. : un mur) N’hésitez pas à être créatif·ve·s dans vos emplacements pour créer une sorte de « chasse aux bons coups » dans votre établissement!
Cette initiative est simple à mettre en place et demande peu de préparation ou de ressources. Comme il s’agit d’un outil plus discret et passif, les cartes permettent aussi de rejoindre les étudiant·e·s qui sont plus timides ou introverti·e·s et qui pourraient hésiter à participer à des activités d’intervention plus engageantes (quiz, jeu).
Nous mettons à votre disposition 10 cartes de souhaits.
Nos cartes de souhaits sont au format 10 x 8 pouces lorsqu’elles sont ouvertes, soit 5 x 8 pouces lorsqu’elles sont fermées.
1. Imprimez les cartes
- Téléchargez les fichiers.
- Utilisez un papier cartonné (support plus rigide, mais qui se plie bien).
- Imprimez les cartes recto verso sur un format légèrement plus grand afin de respecter le fond perdu (bleed). On recommande un format standard de 11 x 17 pouces.
- Découpez les cartes au format final en suivant les lignes de coupe sur la feuille imprimée.
Pliez les cartes
- Pliez au milieu (sur le côté long) pour obtenir le format fermé.
- Le format final fermé devrait être de 5 x 8 pouces.
💡 Astuce : pour un rendu net, des couleurs fidèles et un pliage précis, nous vous recommandons vivement d’utiliser un service d’impression professionnel. La découpe et le pliage sont souvent inclus.
Jeu interactif
Description
Hébergé sur le site web de Oh ouiii, ce jeu prend la forme d'un récit immersif de type « jeu dont vous êtes le héros ou l'héroïne ». Les joueur·euse·s doivent se mettre dans la peau d'un personnage et prendre ses décisions lorsqu'un dilemme s'impose.
Au fil des péripéties, des enjeux liés à l’utilisation du condom et au dépistage des ITSS amènent le personnage à se questionner sur les bonnes actions à poser. À la fin de chaque chapitre, le ou la joueur·euse a 2 options et doit faire un choix. À partir du chapitre 5, les décisions à prendre concernent la santé sexuelle. Chaque choix impacte le déroulement de l’histoire.
Jouer en groupe ou en solo
En groupe
La majorité décide, grâce à un système de vote en temps réel. Les écarts entre les votes révèlent souvent des zones grises, parfaites pour ouvrir la discussion sur les pratiques sexuelles.
En solo
L’histoire se construit entièrement à partir des choix de la personne joueuse.
Durée
Environ 8 à 10 minutes. Assez court pour accrocher, assez riche pour faire réfléchir. Parfait pour jouer lors d’une pause de cours!
Pourquoi utiliser cette activation?
Le jeu interactif permet d’aborder la santé sexuelle de façon immersive, réaliste et participative. En suivant une histoire en contexte festif, les participant·e·s peuvent se projeter dans la situation et réfléchir à leurs propres réflexes et décisions en matière de protection et de dépistage. Le but est surtout de célébrer les bons coups, même à travers des décisions qui ne sont pas sans risques pour sa santé sexuelle, dans une approche de réduction des méfaits.
Animation du jeu
En tant qu’animateur·trice, assurez-vous d’avoir un écran bien visible pour diffuser le jeu. Chaque participant·e doit avoir un téléphone cellulaire.
Pour commencer, choisissez l’option « Jouer en groupe » et lisez attentivement les instructions. Un code QR s’affiche ensuite à l’écran : les joueur·euse·s doivent le scanner pour rejoindre la partie.
Une fois le code QR numérisé, une pastille indiquant le nombre de joueur·euse·s connecté·e·s apparait en haut à droite de l’écran. Quand tout le monde est prêt, cliquez sur le bouton « Démarrer » pour lancer la partie.
Pour rendre l’expérience plus vivante, vous pouvez lire l’histoire à voix haute.
Intégrer l’activité dans votre établissement
Option 1
Le jeu peut être présenté à une classe.
Option 2
Le jeu peut être présenté à des petits groupes d’étudiant·e·s lors d’un évènement. Installez un kiosque dans un endroit stratégique et animé du cégep, puis invitez les étudiant·e·s à jouer entre ami·e·s. Vous pouvez utiliser un écran ou un téléviseur afin d’afficher le jeu : plus l’écran est grand, meilleure sera la lisibilité.
Explications des finalités
Les trajectoires possibles du jeu interactif mènent à huit différentes finalités. Chaque finalité ouvre des discussions sur différents sujets et poursuit des objectifs informatifs différents.
Finalité 1
« Tu vas voir Maëlle pour savoir si elle a une réserve de capotes cachée quelque part. »
1. Ce n’est pas gênant de vouloir prendre soin de sa santé sexuelle.
Développer l'aisance à demander des condoms aux autres, même à des personnes qu'on connait peu, permet d'assurer sa propre protection, mais aussi à normaliser les discussions sur la santé sexuelle. Oser en parler ou en demander aide à briser les tabous et envoie le message qu’il n’y a rien de gênant à prendre soin de soi et des autres.
2. Reconnaitre l’importance de rendre les condoms accessibles, autant pour soi que pour les autres, en tenant compte que certain·e·s peuvent rencontrer des obstacles pour s’en procurer ou en garder sur soi.
Les relations sexuelles ne sont pas toujours prévues d’avance, surtout en contexte festif, alors avoir des condoms chez soi quand on reçoit, c’est une belle façon de prendre soin de son monde. Mettre un bol de condoms dans la salle de bain, par exemple, envoie un message clair : la santé sexuelle, c’est une responsabilité partagée, pas juste individuelle.
3. Adopter le réflexe de vérifier la date de péremption des condoms ou voir si le condom est encore en bon état.
En avoir sous la main, c’est essentiel, mais s’ils sont expirés, leur efficacité en matière de protection diminue considérablement.
4. Limiter l’utilisation de condoms aromatisés pour le sexe oral, parce que leur utilisation pour la pénétration vaginale peut entrainer de l’irritation ou des infections, en raison des sucres ou aromes qu’ils contiennent.
Finalité 2
« Vous décidez de vous revoir dès le lendemain : un pique-nique au parc (juste en face de chez toi… juste en face d’une boite de condoms pleine… yé!). »
1. Reconnaitre que, dans le feu de l’action, on peut avoir l’impression que rien ne peut nous atteindre, mais prendre un moment pour parler de dépistage et réfléchir aux risques, c’est se donner les moyens de faire des choix plus éclairés pour sa santé sexuelle.
Choisir de ne pas aller plus loin sur le moment, ça ne gâche pas l’ambiance, c’est rediriger l’énergie et parfois même, créer de l’anticipation pour une prochaine rencontre.
2. Reconnaitre que la monogamie et le fait de ne jamais avoir eu d’ITSS ne réduisent pas les risques d’avoir une ITSS.
Finalité 3
« 5 jours plus tard. Ça fait trois nuits de suite que tu rêves que tu te fais diagnostiquer une gono par Socrate, avec des miettes de chips dans sa barbe. »
1. Reconnaitre que la monogamie et le fait de ne jamais avoir eu d’ITSS ne réduisent pas les risques d’avoir une ITSS.
2. Reconnaitre que la confiance ne remplace pas la protection, mais joue sur la perception du risque.
Se sentir en confiance avec l’autre, c’est super important pour le plaisir, mais se fier sur ce sentiment pour se protéger ou non augmente les chances de contracter ou de transmettre une ITSS.
3. Reconnaitre que même si l’idéal est d’éviter les relations sexuelles non protégées, ça peut arriver.
L’important, c’est de savoir quoi faire après une prise de risques : prendre rendez-vous pour un dépistage. Ça permet de réduire l’anxiété post-sexe et de mieux gérer les risques.
4. Partager ses résultats de dépistage, surtout s’ils sont positifs, sans paniquer ni se cacher.
Finalité 4
« La marche jusqu’à chez toi qui aurait dû prendre 15 minutes en prend le double… »
1. Être à l’écoute de ces signaux est une force : apprendre à écouter son corps et à poser ses limites, même si ça semble « casser l’ambiance » sur le moment, c’est en réalité s’offrir la meilleure chance de vivre une expérience détendue et agréable.
Ce qui casse vraiment l’ambiance, c’est l’inquiétude d’avoir ou de transmettre une ITSS. Pas de condom sous la main? Ce n’est pas un rendez-vous manqué, juste un moment à remettre à plus tard.
2. Reconnaitre que le sexe oral comporte aussi des risques de transmission d’ITSS.
3. Prendre conscience que le fait d’avoir déjà eu une relation sexuelle avec une personne, protégée ou non, peut fausser notre perception du risque.
Faire preuve de patience en attendant d’avoir des condoms, c’est un choix réfléchi qu’on célèbre fort. (Point bonus : ça ne fait qu’augmenter la tension jusqu’à la prochaine fois)
Finalité 5
« Tu te surprends à sentir tout son corps s’allumer lorsque tu lui pétris le dos et les épaules. »
1. Se rappeler qu’avoir déjà eu une relation sexuelle avec une personne, avec ou sans protection, peut fausser notre perception du risque, c’est important. Attendre d’avoir des condoms, c’est un choix réfléchi qu’on applaudit. Bonus : ça ne fait qu’augmenter le suspense (et le plaisir!) pour la prochaine fois.
2. Faire de la masturbation à deux, c’est aussi une façon d'avoir une relation sexuelle avec quelqu’un qui élimine les risques de transmission d’ITSS, mais qui reste tout aussi excitante.
Finalité 6
« Le fait qu’il se pense autant au-dessus des ITSS te refroidit trop pour continuer. L’envie de quitter bouillonne en toi. »
1. Comprendre les risques liés aux ITSS et comment elles se transmettent, c’est pas seulement important, c’est attirant.
Quelqu’un qui est informé·e, qui prend soin de sa santé sexuelle et de celle des autres, ça envoie un gros message de respect.
2. Les ITSS ne présentent souvent aucun symptôme, ce qui peut donner une fausse impression de sécurité.
C’est pourquoi le dépistage reste la seule façon fiable de savoir si on en a une. Même quand tout semble « chill », prendre cette initiative, c’est prendre sa santé (et celle des autres) au sérieux.
Finalité 7
« T’as décidé de le croire et c’était vraiment chaud. Encore mieux que ce que tu t’étais imaginé plusieurs fois durant la session. »
1. Poser des questions et évaluer les risques, c’est une façon d’avoir des relations sexuelles en meilleure connaissance de cause et se donner plus d’outils pour faire des choix éclairés.
2. Reconnaitre que même si l’idéal est de minimiser les relations sexuelles non protégées, ça peut arriver. L’important, c’est de savoir quoi faire après une prise de risques : prendre rendez-vous pour un dépistage. Ça permet de réduire l’anxiété post-sexe et de mieux gérer les risques.
3. Les ITSS ne présentent souvent aucun symptôme, ce qui peut donner une fausse impression de sécurité. C’est pourquoi le dépistage reste la seule façon fiable de savoir si on en a une. Même quand tout semble normal, prendre cette initiative, c’est prendre sa santé (et celle des autres) au sérieux.
Finalité 8
« C’est ce que tu pensais : son pénis recouvert d’un condom à la banane est aussi mignon qu’un dessert à la pâtisserie du coin. »
1. Reconnaitre que le sexe oral comporte aussi des risques de transmission d’ITSS et que c’est important de poser ses limites à ce niveau.
2. Reconnaitre que le sexe oral peut aussi transmettre des ITSS, et que l’utilisation d’un condom (pour un pénis) ou d’une digue sexuelle (pour une vulve) permet de se protéger.
Les condoms à saveur sont parfaits pour le sexe oral : en plus de protéger, ils offrent un gout plus agréable que les classiques en latex.
3. Limiter l’utilisation de condoms aromatisés au sexe oral, parce que leur utilisation pour la pénétration vaginale peut entrainer de l’irritation ou des infections, en raison des sucres ou aromes qu’ils contiennent.
Quiz de mise en situation Oh ouiiii/Oh nonnn
Description
L’activité invite les étudiant·e·s à réagir spontanément à différentes situations liées au port du condom et au dépistage des ITSS. Le jeu se présente sous forme de cartes, chacune présentant une situation dans laquelle les jeunes participant·e·s peuvent se projeter. À l’aide des cartons de vote « Oh ouiii » ou « Oh nonnn », les jeunes doivent juger s’il s’agit d’un bon coup (« Oh ouiii ») ou d’un moins bon coup (« Oh nonnn »).
Le quiz se joue en groupe. La personne intervenante est responsable d’animer le jeu et de lire les mises en situation
Que signifient les choix de vote?
« Oh ouiii » est un OUI enthousiaste! Quand la relation sexuelle est vécue en sécurité, est joyeuse, excitante et plaisante. C’est la zone idéale. Quand notre corps dit « oui », notre esprit suit, et on est pleinement engagé·e. D’autres fois, on n’est pas aussi enthousiaste. Peut-être ressent-on une pression, qu’elle vienne d’une autre personne ou des voix dans notre tête. Peut-être qu’on est incertain·e concernant la protection, les ITSS ou ce que l’on souhaite vraiment à ce moment-là. Ce sont des moments « Oh nonnn ». Être à l’écoute de ces signaux est une force. Il ne s’agit ni de honte ni de jugement, mais de prendre soin de soi et de sa santé sexuelle.
Avant le jeu
Vous pouvez prendre connaissance du contenu des cartes afin de vous familiariser avec les mises en situation et les explications.
Animation du quiz
Introduction
Pour mettre les participant·e·s en contexte, voici les instructions à transmettre :
Nous allons jouer à « Oh ouiii ou Oh nonnn ». À tour de rôle, vous pigerez une mise en situation liée aux ITSS que je vais lire à voix haute. Vous devrez ensuite voter avec votre carton de vote en indiquant si, selon vous, il s’agit d’un bon coup (« Oh ouiii ») ou d’un moins bon coup (« Oh nonnn »).
Quand on sent que les risques de transmission d’ITSS sont bien gérés et qu’on serait prêt·e à le crier haut et fort, c’est ce genre de situation qui nous fera choisir « Oh ouiii ».
D’autres fois, on peut douter de la protection, des risques de transmissions d’ITSS ou de ce qu’on désire vraiment à ce moment-là. Ces situations-là, ce sont des « Oh nonnn ».
Étape 1
Faire piger à l’aveugle une carte de situation à un·e des participant·e·s et la lire à voix haute.
Étape 2
Demander au groupe si c’est un « Oh ouiii » ou un « Oh nonnn ». À cette étape, il est important de ne pas donner d’indices et de laisser les participant·e·s s’exprimer sans les influencer.
Étape 3
Quand le groupe s’est positionné, questionner les participant·e·s sur leur raisonnement avec des questions comme : «Pourquoi c’est un “Oh ouiii” / “Oh nonnn” pour vous? »
Des échanges et débats peuvent surgir, surtout en grand groupe, et c’est une bonne chose! Ils aident à défaire les tabous sur les ITSS et à approfondir la réflexion.
Étape 4
Donner la réponse au groupe avec les éléments justificatifs au dos de la carte de la situation.
Étape 5
Recommencer en faisant piger une autre carte de mise en situation à une personne différente et ainsi de suite.
Conclusion
À la fin de l’activité, vous pouvez inviter les personnes qui auraient des questions sur les ITSS, sur le dépistage ou sur les méthodes de protection à consulter le site web ohouiii.ca.
Attitude à adopter en tant qu’intervenant·e
Ne pas juger
Le plus important, c’est de ne pas être dans le jugement devant les réponses des participant·e·s. Même si les situations proposées ont, en théorie, une bonne réponse, il est important de ne pas laisser transparaitre cette idée aux joueur·euse·s. Le but est que les étudiant·e·s se sentent libres de répondre honnêtement et avec authenticité, comme s’ils ou elles vivaient réellement la situation présentée. Il s’agit de présenter le jeu comme un échange, une discussion, et non comme un test qui va permettre de révéler leurs réflexes dans leurs pratiques sexuelles. L’objectif n’est pas de condamner ces réflexes, mais plutôt de les encourager à les questionner et à y réfléchir.
Utiliser un vocabulaire précis
C’est tentant d’utiliser des raccourcis ou de ne pas nommer factuellement les organes génitaux ou les actions impliquées. Mais cela entretient une gêne et un flou sur les notions liées à la sexualité, qui ne devraient pas être taboues. C’est aussi plus inclusif pour les personnes neurodivergentes, qui ont parfois besoin qu’on soit très explicites pour bien saisir les propos.
Stratégies de mobilisation
En kiosque
Pour maximiser l’impact de Oh ouiii, rien de tel qu’un point de ralliement festif! Installez un kiosque dans un lieu stratégique et fréquenté (cafétéria, agora ou proche de l’entrée du cégep) et choisissez un moment où il y a un bon achalandage, comme la pause du diner.
Misez sur des décorations attrayantes : ballons de fête, guirlandes, affiches colorées, chapeaux de fête… tout ce qui attire l’œil et donne envie de s’arrêter. Et si vous avez des incitatifs (comme des biscuits ou autres cadeaux), placez-les bien en vue : rien de tel pour piquer la curiosité et déclencher les premières interactions.
En escouade
Si vous ne disposez pas des ressources nécessaires pour monter un kiosque ou si vous souhaitez explorer une autre approche, vous pouvez circuler dans votre établissement durant les pauses et les moments achalandés avec le quiz en main, en allant directement à la rencontre des étudiant·e·s. Cafétéria, corridors, café étudiant : profitez de ces moments pour créer un échange spontané. Cette approche est idéale pour rejoindre celles et ceux qui n’oseraient pas s’approcher d’un kiosque.
Idées d’incitatifs
Rien ne stimule la participation comme un petit cadeau. Selon vos ressources, vous pourriez offrir : muffins, biscuits, café, condoms, autocollants, cartes-cadeaux à la coop… Bref, tout ce qui allie plaisir et utilité!
Instructions d’impression du jeu
1. Cartes « Mises en situation » (x17)
- Nom du fichier: mssss-ohouiohnon-cartes-4x6-FR
- Format final : 4 x 6 pouces (format carte postale)
- Impression : Recto-verso (chaque carte a un recto avec une situation et un dos commun)
- Découpe : Les cartes doivent être coupées au format final. Deux cartes peuvent être imprimées sur une seule page lettre (8,5 x 11 pouces). Si vous travaillez avec un service d’impression professionnel, vous pouvez demander des coins arrondis pour donner encore plus une allure de carte à jouer.
- Conseil : Utilisez du papier cartonné ou plus épais pour plus de durabilité.
2. Cartes « Explications » (x17)
- Nom du fichier : mssss-ohouiohnon-explications-5.5x8.5-FR
- Format final : Demi-lettre (8,5 x 5,5 pouces)
- Impression : Recto-verso recommandé
- Découpe : Deux cartes sont disposées par page, il suffit de couper au centre horizontal.
- Conseil : Papier cartonné recommandé. Ces cartes contiennent les réponses détaillées et des explications utiles pour les intervenant·e·s.
3. Cartons de vote (une copie par participant·e)
- Nom du fichier : mssss-ohouiohnon-pancarte-8.5x11-FR
- Format : Lettre (8,5 x 11 pouces)
- Deux options d’impression :
- Option A : Impression recto-verso sur carton rigide
- Option B : Imprimer les deux côtés séparément en recto seulement, puis coller dos à dos sur un bâton (style « pancarte »)
- Utilité : Ces cartons permettent aux participant·e·s de voter de façon ludique et visuelle.
4. Instructions du jeu
- Nom du fichier : mssss-ohouiohnon-instructions-8.5x11-FR
- Format : Lettre (8,5 x 11 pouces)
- Impression : Recto uniquement
- Consultation : À imprimer sur du papier ordinaire ou cartonné ou à lire sur un support numérique.
Besoin d’aide pour l’impression?
Le matériel imprimé n’est pas fourni par le Club Sexu.
Si vous souhaitez recevoir un ensemble prêt à jouer, n’hésitez pas à nous contacter. Nous pouvons vous soutenir en nous occupant de l’impression et de la livraison (frais applicables).
Promouvoir vos activités auprès des étudiant·e·s
Organiser une activité, c’est bien. Que les étudiant·e·s y participent activement, c’est encore mieux! Voici des conseils pour maximiser l’engagement, de la planification à la promotion.
Dès la conception de l’activité
Évaluer le nombre de participant·e·s
Le nombre de personnes que vous souhaitez rejoindre influence directement l’ampleur de la communication à prévoir. Par exemple, une semaine de dépistage visant à rejoindre un maximum d’étudiant·e·s demandera une stratégie de promotion plus soutenue : affiches dans plusieurs lieux, distribution de dépliants, publications sur les réseaux sociaux du cégep, mobilisation d’ambassadeur·rice·s, etc. À l’inverse, une activité en petit groupe, comme un cercle de discussion limité à une vingtaine de personnes, nécessitera moins d’efforts de communication.
Choisir le bon moment
Choisissez un moment stratégique du calendrier scolaire, en évitant les périodes déjà bien remplies, comme la mi-session ou la fin de session.
Solliciter des partenaires
Impliquer un·e ou plusieurs partenaires pour coorganiser l’activité et/ou relayer les communications permet d’accroitre la visibilité. Par exemple, collaborer avec des associations étudiantes est une excellente façon de générer de l’engagement et du bouche-à-oreille.
Impliquer la communauté étudiante dans l'organisation et la promotion
Si possible, sélectionnez des étudiant·e·s pour coanimer l’activité ou pour relayer l’information dans leurs réseaux. Leur implication directe pourrait renforcer l’intérêt et l’engagement. Les étudiant·e·s connaissent mieux les codes, les plateformes et les dynamiques de leur milieu : leur participation permet donc de concevoir une activité qui parle réellement à leurs pairs, tant dans le ton que dans la forme.
Vous pouvez également prévoir des incitatifs au bouche-à-oreille. Par exemple, offrez une petite récompense ou une « promotion » à celles et ceux qui amènent un·e ami·e, que ce soit un bon pour un café gratuit, un petit cadeau symbolique ou une participation à un tirage.
Faire appel à des personnalités externes
La présence de spécialistes, journalistes, influenceur·euse·s ou personnalités pertinentes peut accroitre l’intérêt et la participation de la communauté étudiante. Par exemple, une personnalité invitée à une table ronde pendant une semaine thématique peut promouvoir l’activité sur ses réseaux sociaux, ce qui augmente sa visibilité et son rayonnement.
Anticiper la diffusion du message
Dès la conception de l’évènement, il est important de prévoir comment en faire la promotion pour maximiser sa visibilité. Commencez par cartographier tous les canaux possibles, en ligne et dans l’établissement :
- babillard physique ou en ligne,
- pop-up ou bannières sur le site de l’établissement et/ou espace personnel étudiant
- lieux attendus et incongrus, comme les toilettes ou les zones fumeurs
- infolettre ou journal étudiant
- réseaux sociaux de l’établissement
- etc.
💡 Par exemple, pour annoncer un défi dépistage, il est possible de faire un parcours interactif dans le cégep : placez des stickers, des affiches ou des dépliants à différents endroits stratégiques. Chaque élément donne une information ou un indice sur le défi, ce qui incite les étudiant·e·s à suivre le parcours et à participer.
Avant l'activité
Définir un message clair et attractif, avec un visuel engageant
Votre message doit être simple, direct et mettre en avant le bénéfice pour les étudiant·e·s. Privilégiez un ton sympathique et enthousiaste :
- ✅« Les ITSS n’auront plus de secrets pour vous! »
- 🚫« Invitation à la semaine d’information et de sensibilisation aux ITSS ».
Pour le visuel, assurez-vous que vos supports soient clairs, lisibles et attrayants, sans être surchargés. Les couleurs, illustrations ou photos doivent aider à comprendre rapidement le message et donner envie de participer. Même si reprendre la tonalité et l’identité visuelle de Oh ouiii n’est pas obligatoire, cela peut vous permettre de mieux inscrire votre établissement dans le mouvement et de profiter pleinement des ressources offertes.
Diffuser largement et de manière ciblée
Diffusez le message le plus largement possible, d’une façon adaptée aux canaux identifiés.
💡 Par exemple, pour annoncer le lancement d’un groupe de discussion bimensuel, vous pouvez :
- Distribuer des dépliants dans les locaux des associations et à l’infirmerie
- Publier sur les babillards et les réseaux sociaux
- Diffuser une vidéo vox pop où des étudiant·e·s répondent à une question liée aux thèmes des futures discussions
- Envoyer des invitations par courriel que les étudiant·e·s peuvent ajouter directement à leur agenda
Répétition = mémorisation
Plus une personne est exposée à un message, plus le message a de chances d’être mémorisé.
💡 Par exemple :
- Mentionnez l’activité dans plusieurs éditions de l’infolettre de l’établissement
- Publier des stories sur le compte Instagram ou Snapchat de l’établissement chaque jour pendant la semaine qui précède l’activité
- Utiliser le même visuel dans différents endroits ou canaux stratégiques
Pendant l’activité
Capturer et partager
Prendre des photos et/ou des vidéos et les relayer sur les réseaux sociaux de l’établissement (avec le consentement des participant·e·s).
Encourager le partage étudiant
Invitez les participant·e·s à se prendre en photo ou en vidéo et à taguer le cégep et le compte Oh ouiii.
💡 Plusieurs façons de le faire :
- En le leur demandant, tout simplement
- En leur donnant un incitatif (ex. concours de la meilleure photo, avec petit prix à la clé)
- En prévoyant un décor et/ou des accessoires (ex. kiosque stylisé, fond décoré pour se prendre en photo, photobooth…)
Créer une ambiance accueillante avec des incitatifs
Offrir des breuvages ou collations gratuites attire toujours du monde. Dans la mesure du possible, des biscuits ou des bonbons personnalisés à l’image de l’activité ajoutent une touche fun et photogénique.
Selon le type d’activité, vous pouvez aussi ajouter des éléments d’ambiance : mettre de la musique, prévoir un·e animateur·trice avec un micro et un haut-parleur, décorer le lieu, installer une zone photo ou encore proposer de petits jeux ou défis pour briser la glace. L’idée, c’est de créer un espace vivant, invitant et adapté au ton de votre évènement, qu’il soit festif, informatif ou plus intime.
Après l'activité
Publier un récapitulatif
Partager un récapitulatif en images ou en vidéos, enrichi de témoignages, permet de valoriser le succès de l’activité et d’encourager la participation à vos prochaines initiatives. Même si aucune activité similaire n’est prévue, ce partage peut susciter l’intérêt et orienter vers des ressources complémentaires (ex. réseaux sociaux, site web de Oh Ouiii).
C’est également l’occasion de remercier les partenaires qui ont contribué à la réalisation de l’évènement (associations étudiantes, cliniques de dépistage, etc.).
Ce récapitulatif peut se présenter sous forme de publications sur les réseaux sociaux, d’infolettres ou tout autre support adapté.
Partager votre expérience avec la communauté Oh ouiii
On vous encourage à nous faire parvenir vos photos et vidéos à l’adresse courriel ohouiii@clubsexu.com. Ces photos pourront être partagées dans la section « Nouvelles » du site web et dans l’infolettre.
Vous pouvez également identifier @ohouiii.ca sur les photos et vidéos que vous publiez sur vos réseaux sociaux. Elles pourront ainsi être repartagées.
Si des étudiant·e·s apparaissent dans vos photos ou vidéos, assurez-vous d’avoir leur consentement pour les publier.